Résultats de l’enquête sur l’usage de la vidéo à l’Université de Fribourg

Suite à notre précédent billet annonçant l’enquête, voici aujourd’hui les résultats, analysés et discutés par l’ensemble du groupe vidéo de l’université.

Population interrogée

Au total, 4855 personnes ont été interrogées (toutes les catégories d’enseignants, les personnels techniques et de laboratoires, les étudiants en master) et 726 personnes ont répondu (254 germanophones et 472 francophones). Parmi elles, 236 ont répondu « Oui » à la question : De manière générale, utilisez-vous actuellement la vidéo pour vos activités à l’Université ? (recueil, production, consultation, projection, analyse ou diffusion de vidéos pour des activités liées à l’enseignement, la recherche ou l’administration).

Questions sur les usages actuels de la vidéo

Les 236 personnes ont indiqué quels types d’équipements vidéo elles utilisent. Leurs réponses font apparaître 3 catégories :

1. des équipements pour la diffusion de vidéos :
   1. appareillages les plus cités : systèmes de projection en cours ;
   2. logiciels-applications : vidéos dans powerpoint, youtube, etc ;
2. des équipements pour la production de vidéos :
   1. appareillages les plus cités : webcam, autres caméras spécialisées (IR, haute vitesse, etc.) ;
   2. logiciels-applications les plus cités : pour le screencasting et pour le montage ;
3. des équipements pour l’interaction entre les personnes :
   1. logiciels-applications les plus cités : plusieurs systèmes de vidéo-conférences.

Ces premiers résultats appellent un commentaire : le besoin d’un standard. En effet les équipements cités par les personnes interrogées montrent une telle diversité qu’il est difficile de soutenir l’usage qui en est fait par des ateliers de formation ou des tutoriels.

Si l’on considère les champs d’activité où est utilisée la vidéo, sur les 236 personnes considérées :

• 211 citent les activités d’enseignement ;
• 88 citent les activités de recherche ;
• 33 citent d’autres activités (réunions, événements, etc.).

Notons que, pour les activités d’enseignement, l’utilisation de la vidéo est souvent citée en lien avec la formation continue et les stages. Par exemple, la vidéoscopie est très utilisée pour la formation des nouveaux enseignants. Pour les activités de recherche, l’utilisation de la vidéo est liée principalement, dans les exemples cités dans notre enquête, aux collloques et conférences scientifiques et aux soutenances. Remarquons encore que les utilisations liées à la recherche reposent souvent sur des outils spécifiques et sont donc à traiter différemment.

Questions sur les besoins en matière de vidéo pour l’avenir

Les réponses apportées expriment d’abord un besoin de moyens de production, et dans une moindre mesure celui d’une aide sous forme d’information et/ou de formation. Sur le total de tous les souhaits exprimés (657), ceux liés à un besoin de matériel représentent 58.9% (387 souhaits) et ceux liés à un besoin d’information et/ou de formation 34.2% (225 souhaits). En entrant plus en détail dans les réponses apportées, deux autres résultats apparaissent. En ce qui concerne les besoins en moyens matériels, ceux qui prédominent sont ceux qu’on pourrait qualifier de matériels légers et/ou personnels. En ce qui concerne les besoins d’information et/ou de formation, les ateliers de formation sont très demandés et ce besoin atteint un niveau très haut, assez comparable aux besoins en matériels.

Notons également que l’enquête menée montre un grand besoin d’informer la communauté universitaire à propos de la vidéo. Premier exemple : au niveau des besoins en matériels, le besoin d’un studio de tournage a été beaucoup moins exprimé que celui d’autres matériels d’enregistrement. Mais il y a lieu de se demander si les personnes interrogées connaissent l’existence d’un studio vidéo à l’université ? Autre exemple : de nombreuses personnes ont dit avoir besoin de services de stockage de vidéos alors que très peu de personnes ont dit connaître le service SWITCHtube.

Une communauté vidéo potentielle

Les deux dernières questions de l’enquête demandaient 1) si des personnes contact existent pour la vidéo dans les équipes universitaires et 2) si les personnes interrogées veulent être informées de ce qui a trait à la vidéo à l’université. L’enquête a permis de constituer une liste de 80 personnes environ.