Google Apps for Education : la fin des LMS ?

Une lecture intéressante sur le blog “e-Literate” : Google Apps for Education: When Will It Replace the LMS ?. L’auteur analyse les statistiques d’usage du LMS Blackboard à la Colorado State University-Pueblo, qui montrent que les fonctions les plus utilisées sont le dépôt de documents et les annonces pour les cours. Si c’est bien le cas, argumente Audrey Waters, alors on pourrait se demander s’il ne vaut pas mieux remplacer le LMS par une solution gratuite telle que Google Apps for Education (en particulier sa fonction Google Drive qui vient d’être mise en service). On pourrait ainsi économiser les coûts de licence et de maintenance du LMS (il faut noter ici que les frais de licence annuels pour un LMS commercial comme Blackboard peuvent s’élever à plusieurs centaines de milliers de francs, alors que pour un logiciel Open Source comme Moodle, il n’y pas de licence à payer).

Les commentaires de l’article apportent aussi quelques éléments intéressants à la discussion. Moodle en particulier, y est mentionné plusieurs fois, car il propose des fonctionnalités qui ne sont pas forcément disponibles dans Google Apps (p. ex. les wikis ou les quiz).

(source)

You may also like...

1 Response

  1. Luthi Johann says:

    Merci pour ce billet qui fait réfléchir à l’utilité réelle des LMS au sein des universités classiques (formation majoritairement en présentielle).

    Les licences pour les LMS sont “gratuites”, mais quand est-il des ressources nécessaires à la maintenance de ces systèmes informatiques. Ce coût est-il justifié pour que ces plateformes ne servent qu’aux dépôts de documents et à la diffusion d’annonces ?

    Est-ce que cette situation est normale ? Est-ce que l’avenir verra la multiplication des usages sur ces plateformes ? Ce sont des questions qu’on doit se poser, afin de trouver des solutions économiques et durables.

    L’utilisation de Google Apps for Education me laisse songeur, quand aux questions de propriété intelectuel, gestion des données privées et de la pérennités des données.

    J’aime à penser à des applications comme Word qui offres pléthore de fonctionnalités, mais honnêtement utilise-t-on ne serait-ce que 5 % de celle-ci ?

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *