Les étudiant·e·s ne savent pas ce qui est bon (pour eux)
Depuis quelques années, nos universités ont pris l’habitude de faire évaluer la qualité des enseignements par leurs étudiant·e·s. Au cours de chaque semestre, l’enseignant·e distribue un questionnaire durant son cours et propose aux étudiant·e·s de passer 10-15 minutes à répondre aux questions.
L’hypothèse sous-jacente étant que les étudiant·e·s savent ce qui est bon pour eux. Or, indépendamment du fait qu’on peut douter de la capacité de certain·e·s étudiant·e·s de juger de la qualité objective des enseignements, deux études (Does Professor Quality Matter? et Evaluating students’ evaluations of professors) viennent démontrer que les étudiant·e·s sont fort probablement les pires personnes à qui on peut demander d’évaluer la qualité de l’enseignement.
A lire : l’article « Students don’t know what’s best for their own learning » de A. Proporat de l’Université australienne de Griffith sur The Conversation.