Enregistrer un cours, ça peut être utile mais il faut en avoir l’autorisation

Ce billet fait suite à l’article paru dans le magazine en ligne de l’Université de Fribourg « Filmer les cours : la fausse bonne idée » (Alma et Georges, 29.01).

La Prof. Christiana Fountoulakis, titulaire de la Chaire de droit civil, y rappelle que la loi précise : « le Code pénal interdit l’enregistrement d’une conversation non publique sans le consentement des interlocuteurs. Il en va de même pour la prise de vues (art. 179ter et 179quater CP) ».

Il est donc très important de repréciser ce point aux étudiant·e·s : ils doivent demander l’autorisation et recevoir l’accord du/de la professeur·e dont ils voudraient enregistrer le cours.

Il s’agit ici de penser au contexte de notre université bilingue où un tel enregistrement et une telle autorisation peuvent être utiles, sans doute à un assez grand nombre d’étudiant·e·s. En particulier, nous pensons ici aux étudiant·e·s arrivant à l’Université et ne maîtrisant pas encore très bien le français ou l’allemand. Ils/elles peuvent prendre des notes pendant un cours-séminaire et, en même temps, désirer en faire un enregistrement pour compléter leurs notes relatives à des moments plus difficiles au niveau langagier.

Dans ce sens, nous voulons attirer l’attention du corps enseignant sur cette question et demander à ses membres d’accueillir avec compréhension les demandes justifiées des étudiant·e·s.

 

Photo by JESHOOTS.COM on Unsplash

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