Eviter la « paresse sociale » dans les projets de groupe

Les projets en groupe sont une modalité d’enseignement fréquemment utilisée, car ils permettent aux étudiant·e·s d’acquérir et développer des compétences de travail en groupe. Mais ils présentent aussi un risque de « paresse sociale » (social loafing en anglais), soit le fait que certain·e·s étudiant·e·s ne contribuent pas équitablement au projet. Dans son article Guides to Reducing Social Loafing in Group Projects: Faculty Development, Kevin Synnott propose aux enseignant·e·s quelques pistes pour éviter ce problème, par exemple :

  • Faire de petits groupes. Assez logiquement, il est plus facile de se « cacher » dans un grand groupe que dans un petit groupe de trois ou quatre étudiant·e·s.
  • Utiliser l’évaluation par les pairs. Il est souvent difficile pour l’enseignant·e d’identifier les contributions individuelles de chaque membre du groupe. L’évaluation par les pairs permet aux étudiant·e·s de réfléchir sur leur propres efforts et sur l’avancement global du groupe. Synnott rappelle à ce propos que les « paresseux sociaux » n’ont souvent pas conscience de leur comportement et pensent travailler autant que les autres. Ce type d’évaluation peut les aider à réaliser que ce n’est pas le cas.
  • Expliquer aux étudiant·e·s les principes du travail en groupe. Souvent, le fonctionnement du travail en groupe n’est pas expliqué aux étudiant·e·s, les enseignant·e·s pensant que les étudiant·e·s apprendront par l’expérience. Mais si l’expérience ne se déroule pas bien, elle leur enseignera de mauvais principes ! Il vaut donc la peine de donner quelques instructions sur la façon de travailler dans un groupe.

Source : Tips for Addressing Social Loafing in Group Projects

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