L’empreinte écologique d’Internet

Microsoft Bing Maps’ datacenter. By: Robert Scoble

Après le poids d’internet, voici la consommation d’internet. Car quand on « surf » sur le net, ce n’est pas une gentille vague d’eau salée qui nous fait voyager mais la fée électricité (on disait il y a quelques années que deux recherches sur un moteur de recherche bien connu consommeraient l’énergie d’une bouilloire pour se faire une tasse de thé, ou qu’un datacenter de cette même entreprise avec ses milliers de serveurs consommerait autant que la ville de NewCastle).

Ajoutez à cela l’explosion du « cloud » et le renouvellement du matériel (serveurs comme PC, tablettes ou smartphones), l’obsolescence programmée, etc, et le tableau prend des couleurs…

Extraits de l’article Numérique : cette empreinte écologique que les consommateurs ont bien du mal à voir :

« On estime qu’un data center moyen consomme autour de quatre mégawatts par heure, ce qui équivaut environ à la consommation de 3 000 foyers américains »,

L’Europe abrite environ sept millions de serveurs. Google en possède à lui seul près de 900 000. Ceux-ci sont regroupés par centaines ou milliers dans des data centers, dont le plus gros consomme autant qu’une ville de 200 000 habitants. « Avec l’essor spectaculaire du stockage en ligne, ces chiffres sont appelés à croître sans cesse, précise Fabrice Flipo. La production de données pourrait être multipliée par 50 dans le monde d’ici à 2020 ».

« Les analyses de cycle de vie montrent que sur les quatre étapes du cycle (fabrication, transport, utilisation, rebut), c’est la fabrication qui domine très largement dans sa contribution à l’ensemble des impacts environnementaux »

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